L’artiste Hélène Marcoz a pris contact avec moi en 2012, après avoir lu un article scientifique que j’avais écrit en 2009, en tant qu’historienne de l’art spécialisée en photographie, et qui est publié intégralement en ligne (merci l’Open Access):
Surimpressions naturelles et volontaires chez les surréalistes. Un regard multiple sur Paris
J’ai alors visité son site web et ai tout de suite été séduite par son travail artistique et en particulier par son utilisation de la technique photographique de la surimpression, pour laquelle je suis atteinte d’une légère obsession. De tous les artistes exploitant ce procédé, c’est la seule que je connaisse à s’en servir d’une manière aussi délicate et puissante, ironique et tendre, quotidienne et symbolique.
Hélène Marcoz, de la série Au quotidien, La vaisselle, 2000
Découvrez la série complète sur le site web de l’artiste: Au quotidien
Nous nous sommes rencontrées quelques temps plus tard à Paris. Puis, il a fallu quelques années pour que la forme de notre collaboration apparaisse. Ce sera un premier texte que j’écrirai en 2014 pour le catalogue de sa série photographique alors juste achevée, Still alive. Puis un deuxième texte pour sa série Concrete jungle dont un album est paru dans le Courrier de l’Architecte en 2015.
A propos d’Hélène:
Née en 1974, elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Bourges et enseigne à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille. Son travail interroge différents axes de réflexion :
- la nature de la perception de l’espace (notamment au travers du concept de réseau);
- la nature de la perception du temps (compression, multiplication, étirement de l’instant);
- la remise en question de différents médiums (photographie, sérigraphie, dessin, vidéo…) et leur mise en regard.
Elle porte un intérêt particulier à la notion de reproduction technique, quelle qu’en soit sa nature et attache une importance à l’idée de la série. Elle cherche en effet à produire plusieurs images autour d’un même questionnement thématique comme un besoin de changer de point de vue pour continuellement reconsidérer l’étendue du territoire couvert par sa recherche plastique.
Téléchargez le CV complet d’Hélène Marcoz.
Lire les textes que j’ai écrits pour ses deux séries:
Entre-champ
Contre-champ