noyade érotique
Léman l’amant un aimant
diamants épileptiques
vie, où bats-tu donc
tapie, tu pulses ma peau
n’y sonnent que les mots
maison en fête
hortensias aux fenêtres
allez, je m’invite
bulletin météo
écharpe aux Dents du midi
demain je vole
sévère solitude
ton fantasme était ailleurs
reste ce haïku
rire de danser
dévoration des frayeurs
ton corps est mon corps
œil impitoyable
à l’insensible de toi
nul n’est tenu
caillou liquide
ploufons-nous là dans le lac
lèche ma peau sèche
clouer la douleur
le mur n’est pas assez dur
poème à mes pieds
peuplier au vent
bruissement scintillant
valsons gentiment
la peau sur les os
nul besoin de sauter haut
je décollerai
botanique fauve
rugissements de couleurs
tigre, montre-toi
de grains de beauté
dessine les constellations
reprends-moi au ciel
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